Des orques et des technologies pour protéger les mammifères marins – Les orques de passage sont de plus en plus nombreuses le long de la côte Ouest de la Colombie Britannique. Mais le nombre de navires y naviguant y est préoccupant.
Le risque qu’ils représentent pour les mammifères marins, notamment pour les orques résidentes au Sud et en voie de disparition, est d’autant plus inquiétant.
Des orques et des technologies pour protéger les mammifères marins : Un ultime effort en Colombie Britannique
La garde côtière Canadienne tente un ultime effort pour mieux protéger les baleines et autres cétacés du trafic maritime et des risques de collision selon Scott Rear, spécialiste du programme régional de la garde côtière du Marine Communications and Traffic Services Centre.
« Nous sommes à la recherche de différentes technologies existantes tels que le radar de surface ou encore les réseaux d’hydrophones et dont l’efficacité est déjà avérée par d’autres entités gouvernementales » a expliqué Rear.
24 heures par jour, un employé de la Garde côtière surveille tout le trafic maritime sur la côte et suit tous les mouvements de mammifères marins.
«Nous disposons d’un transport aérien survolant Active Pass et qui a constaté la présence d’orques là-bas. Il peut informer le bureau des mammifères marins dès que possible concernant leur présence. Il peut essayer d’identifier les espèces observées, leur nombre, leur direction et leur comportement », a déclaré Rear.
Le risque de collision est LE danger.
L’un des plus grands dangers pour les mammifères marins est le risque de collision avec les navires.
Les plus grands cétacés comme les baleines à bosse ne peuvent pas manœuvrer dans l’eau aussi facilement que les orques. Leur vulnérabilité est donc plus importante.
En 2019 près de Seattle, un ferry a heurté et tué une jeune baleine à bosse dans la Baie d’Elliott.
Josh McInnes est cétologue au Juan de Fuca Marine Research. Il confirme que la collision avec les navires est un problème majeur.
« Je pense que c’est un excellent travail et c’est important. Les collisions avec des navires sont l’une des principales causes de mortalité des baleines partout sur la planète » a ajouté McInnes.
Le paradoxe du nombre de baleines
McInnes explique qu’il y a plus de baleines dans la région, ce qui entraîne des rencontres potentiellement plus meurtrières. « Beaucoup de populations se portent plutôt bien. Les baleines à bosse ont vraiment rebondi. Le rebond est également un problème dans la mesure où il y a plus de baleines dans la région. De ce fait, leur risque d’être frappées par un navire augmente. »
Le Centre veille également sur les zones de sanctuaire où les bateaux sont interdits. Sa surveillance a déjà entraîné un certain nombre d’amendes pour les opérateurs commerciaux.
Article original (en Anglais) : Chek Watch Local
Crédit Photographique : Deux baleines à bosse au large de Vancouver en Colombie Britannique (Adobe Stock)
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