Ces Belles Intelligences :
Grands Singes et dauphins
Ecrit conjointement, Ces belles intelligences : grands singes et dauphins témoigne de la passion de deux scientifiques pour des animaux avec lesquels nous partageons de nombreux points communs.
Il faut remonter à 100 millions d’années pour nous trouver un ancêtre commun. Pourtant, hommes, dauphins et grands singes partagent une caractéristique : ils sont dotés des meilleurs cerveaux sur la planète. Le but du livre de Maddalena Bearzi et Craig B. Stanford est de nous montrer à quel point nous nous ressemblons et de nous faire comprendre que la qualité que nous estimons la plus humaine – l’intellect – n’est pas l’apanage de l’humanité.
1. Une éternelle fascination
Maddalena Bearzi est biologiste marine et cétologue. C’est sa rencontre avec une dauphine captive qui lui a donné la conviction que les dauphins avaient le droit de posséder un habitat à eux et d’y vivre libres.
Cet animal mystérieux peuple les contes et légendes des tribus côtière du monde entier, et ce n’est pas sans raison. L’auteure rapporte une anecdote qui, aujourd’hui, encore l’intrigue.
Alors qu’elle observe un groupe de dauphins en train de chasser au large des côtes californiennes, l’un d’eux quitte soudainement le groupe et part au loin à toute allure. En un instant, les autres le rejoignent. Ce comportement inhabituel surprend la biologiste, qui décide de suivre le groupe. A environ 5 kilomètres de la côte, les dauphins s’arrêtent et forment un cercle. Au milieu, Maddalena Bearzi repère un corps inerte, celui d’une jeune femme blonde. On la hisse à bord du bateau. Il s’agit d’une touriste allemande de dix-huit ans qui avait tenté de se suicider, un plastique avec tous ses papiers noué autour du coup.
Malgré ses connaissances scientifiques, Maddalena Bearzi reste fasciné par les comportements des dauphins, qui nous semblent si proches par tant d’aspect : leurs liens familiaux, l’éducation qu’ils donnent à leurs petits, leur culture, leur politique, leur structure sociale et même leur capacité à être sensibles ou émus.
De son côté, Craig B. Stanford s’interroge sur le lien de proximité entre hommes et grands singes, rappelant que “nous oscillons entre pensées anthropomorphiques au sujet des qualités quasi humaines de ces singes et refus dans le même temps de leurs capacités intellectuelles.” En faisant un rapide tour des représentations historiques du singe, il nous rappelle que notre façon de les considérer a grandement varié.
Le mot de Jane Goodall, “la structure du cerveau des chimpanzés présente une similitude frappante avec la nôtre” a peut-être changé à jamais la manière dont nous les percevons. Les singes sont nos plus proches cousins et nous possédons un ADN quasi identique. Leur capacité sont toutes proches des nôtres : ils peuvent apprendre la signification de mots et de signes, maîtriser des concepts complexes et penser de manière logique. Ils partagent avec nous une même affectivité : douleur, crainte, joie. Et ils ont, tout comme nous, une certaine idée d’eux-mêmes.
2. Deux histoires à distance
Les premiers éléments d’études de la vie sociale des dauphins remontent aux années 1940. Rapidement, les scientifiques ont conçu des systèmes d’identification par les ailerons, qui ont permis de détecter un phénomène jusqu’alors insoupçonné : les dauphins font des alliances pour coopérer. Ils possèdent aussi des cultures différentes.
L’étude des grands singes a quant à elle débuté dans les années 1930. Trente ans plus tard, ce sont les premières études en cohabitation avec les gorilles des montagnes du Congo. Deux femmes s’illustrèrent comme des pionnières dans ces recherches.
La première, c’est avec Jane Goodall. En vivant pendant des années au sein de leur groupe, elle put décrire une société de chimpanzés qui révolutionna notre vision de ce qui se rattache à l’humain : eux aussi pratiquent la chasse, la consommation de viande et l’utilisation d’outils. Mais également les infanticides, le cannibalisme et la guerre.
La seconde c’est Diane Fossey, dont l’histoire (et l’assassinat en 1984) a inspiré le film Gorille dans la brume, a rapporté les mœurs fascinantes des gorilles des montagnes du Virunga, en Afrique Centrale. Biruté Galdikas a quant à elle étudié les Orangs-Outans (“hommes de la forêt” en indonésien) pendant des décennies, nous permettant de comprendre les interactions au sein de leurs sociétés. Nous ne savons comparativement que peu des choses sur les bonobos, qui nous apparaissent comme des singes “qui font l’amour et pas la guerre”. L’essentiel de nos connaissances proviennent du travail de Takayoshi Kano, un scientifique japonais qui les étudia au Congo.
Même s’il nous semble que nous étudions les grands singes depuis longtemps, les premières études modernes n’ont qu’une quarantaine d’années. Et face aux ravages de la déforestation, il y a de fortes chances pour que nous ne disposions pas de plus de temps pour mener d’autres études dans leur milieu sauvage…
3. Plonger avec les dauphins, se balancer avec les singes
Pour appréhender les sociétés de dauphins et de grands singes, il nous faut probablement revoir notre concept d’intelligence et apprendre à raisonner en dehors de notre propre espèce.
Les grands dauphins forment des sociétés de fission-fusion. La “fission” signifie que les membres d’une population locale ne cessent de se séparer et de mener une vie indépendante, tandis que la “fusion” indique qu’ils reviennent toujours à leur groupe d’origine. Les systèmes d’alliance sont un des grands sujets d’études des scientifiques – et un sujet des plus complexe !
Les stratégies de chasse reflètent la grande diversité des alliances et des cultures dauphines. Certains groupes de dauphins encerclent des bans de poissons pour s’en servir comme de garde-mangers géants. D’autres plongent leur rostre dans les fonds sablonneux en le protégeant d’une éponge. D’autres encore forcent les poissons à s’échouer. Cette diversité illustre la grande capacité d’adaptation des dauphins à leur environnement naturel et social (chasse individuelle, chasse collective…). Ils requièrent en outre une capacité d’apprentissage qui indique le haut degré d’intelligence de ces mammifères.
Les orques se divisent en deux types de populations : sédentaires et nomades, qui diffèrent par leur génétique, leur répartition et leur comportement. Les premières se nourrissent essentiellement de poissons, tandis que les secondes s’attaquent surtout aux autres mammifères marins. Leur collaboration dans la chasse est en soit exemplaire, et les orques sont capables d’attaquer petites proies comme cétacés beaucoup plus grands qu’eux. La communication est une composante primordiale dans l’établissement et la réalisation de leurs stratégies.
Les grands singes connaissent également des comportements sociaux très élaborés. Chimpanzés, bonobos, gorilles et orangs-outans possèdent en outre des caractéristiques communes. Les étapes de leur vie ressemblent aux nôtres : une gestation de huit mois, plusieurs années de jeunesse puis une puberté durant leur seconde décennie, enfin une reproduction de l’âge de quinze ans à la quarantaine. Ils possèdent enfin le cerveau le plus développé sur cette planète avec les dauphins, les baleines, et nous. Mais le parallèle ne s’arrêtent pas là. Les grands singes sont aussi capables du pire comme du meilleur, dans la guerre et dans l’amour.
Les chimpanzés capturent et mangent aussi des animaux : singes, cochons sauvages, antilopes et autres petits mammifères. Un élément tellement surprenant que peu de gens crurent Jane Goodall lorsqu’elle le rapporta pour la première fois. Les chimpanzés nous ressemblent aussi par leur violence et il leur arrive d’être pris de “délires de chasse” au cours desquels ils se mettent à chasser et à tuer un grand nombre de singes et d’autres proies. Cette chasse a aussi un enjeu politique : le partage de la viande est un acte de pouvoir. Il sert à asseoir son pouvoir, à acheter des potentiels alliés pour renverser le mâle dominant, ou encore à conquérir les faveurs d’une femelle.
Les diverses stratégies de chasse utilisées par les dauphins et les singes illustrent parfaitement la complexité de leurs sociétés. Mais la complexité sociale de ces mammifères ne s’y réduit pas pour autant.
4. Sociétés de dauphins et de grands singes : pourquoi et comment elles fonctionnent
dauphins et chimpanzés montrent de saisissants parallèles dans leur mode de regroupement en société. Les groupes y existent sous la forme de la fission-fusion. Les mâles font des alliances, les adolescents se regroupent pour partir explorer le monde… Et un lien très fort unit la mère à son petit.
Craig B. Stanford présente de manière fort complète les liens existant au sein des sociétés de chimpanzés, la façon dont les mâles dominants sont renversés et par quels stratagèmes éminemment complexes leurs rivaux prennent parfois leur place. Mâles et femelles accomplissent également au sein de ces sociétés des rôles différents. Mais tous sont plus ou moins stratèges et usent de la politique pour arriver à leurs fins (accouplement, nourriture, position de dominance…).
Les grands dauphins forment également des alliances. A Sarasota, en Floride, et dans la Shark Bay en Australie, deux ou trois mâles peuvent former une alliance pour s’accoupler à une femelle – une alliance qui peut durer quelques minutes ou plusieurs mois. Il s’agit du type d’alliance appelé “alliance primaire”. Les “alliances secondaires” peuvent se produire lorsque deux alliances primaires collaborent pour protéger “leurs” femelles. Les plus grandes associations prennent le nom de super-alliances.
Chez les orques qui, encore plus que les dauphins, forment des sociétés matriarcales, les groupes restent plus soudés. Elles évitent simplement la consanguinité en s’accouplant avec les membres d’autres clans externes. Pour cela, elles choisissent toujours un partenaire avec un dialecte ou langage différent car, dans le monde des orques, plus les dialectes sont proches, plus les individus sont apparentés. Les orques nomades ont néanmoins une structure sociale plus lâche et individualiste. Cette différence d’organisation s’explique sans doute par les régimes alimentaires différents existant entre les deux types de groupes, résidents et nomades.
5. Des esprits en quête de connaissance dans les mers et les forêts
“La qualité la plus rare parmi tous les êtres vivants est peut-être l’intelligence. Elle est très difficile à définir et plus encore à trouver dans le monde animal.” La liste des espèces ayant acquis un véritable intellect est très courte : grands singes et hommes, dauphins et baleines, peut-être aussi les éléphants.
L’intérêt d’avoir un gros cerveau réside dans la capacité à résoudre des problèmes et à s’adapter à des situations nouvelles. Les primates doivent s’orienter dans un environnement physique et social complexe, les dauphins font de même. La sélection a certainement joué son rôle dans l’émergence de cet intellect : les individus les plus aptes ayant eu un meilleur succès reproductif.
Les cerveaux de ces différentes espèces sont extrêmement disproportionnés. Mais il faut remarquer que dauphins et hommes utilisent cette réserve de façon très différente, ce qui pose un problème de comparaison. On peut dès lors s’interroger sur les signes extérieurs de cette intelligence. Peut-on la déceler à la manière dont on se souvient, utilise des outils, comprend un langage, avons conscience de nous-mêmes ?…
les dauphins utilisent des outils, par exemple une éponge pour protéger leur rostre en fouillant les fonds sablonneux. Les chimpanzés font de même avec des bâtons pour les plonger dans les fourmilières et termitières.
Grands singes et dauphins sont également capables d’imiter les comportements et donc d’opérer des transmissions culturelles (horizontales et verticales, soit entre individus d’un même groupe et entre générations). Les deux scientifiques rapportent les débats en cours et une série d’anecdotes fascinantes sur les capacités d’imitation des dauphins, qui ne se privent pas de singer les hommes lorsqu’ils en ont l’occasion ! Les orques entre elles s’imitent aussi, essayant de reproduire tant bien que mal les vocalisations provenant d’autres groupes.
Enfin, il est question du langage des dauphins en général, qui se décompose ainsi : les sifflements et les sons en brusques rafales, utilisés pour les communications sociales, et les clics, qui servent à s’orienter et à se diriger dans l’eau ainsi qu’à localiser les proies. Maddalena Bearzi rappelle que beaucoup de scientifiques, depuis les travaux de John Lilly, pensent que ces vocalisations forment un langage, et elle présente les résultats des recherches qui ont été menées jusqu’ici.
De leur côté, les singes ont appris à parler le langage des signes. Washoe, Loulis, Dar et Tatu se sont même transmis les éléments de ce langage des signes, dans une transmission culturelle verticale. C’est en rappelant les résultats et les avancées par ces travaux que Craig B. Stanford réfléchit sur la question de savoir si les singes possèdent ou non un langage. Ce qui est sûr, c’est que Kanzi, un bonobo mâle, maîtrise un vocabulaire de 300 mots et qu’il est capable d’en comprendre plus de 1000. La femelle chimpanzé Ai a pour sa part démontré des capacités conceptuelles pour les maths et peut compter de 0 à 9.
Enfin, grands singes et dauphins (ainsi que l’éléphant) ont passé avec succès le test du miroir, qui consiste à marquer un animal d’une tache de peinture qu’il ne peut détecter que par le biais d’un miroir. Cette aptitude démontre que ces espèces ont une représentation de soi individuelle et donc, une conscience de soi comparable à la nôtre.
6. Des maîtres en politique
Grands singes et dauphins sont des maîtres dans l’art de la tromperie. Je rapportais récemment les comportements de la dauphine Kelly (voir l’article Economie animale : certains dauphins ont le sens du commerce) qui a réussi à “dompter” ses dresseurs pour obtenir toujours plus de poissons. De leur côté, les chimpanzés sont des grands menteurs, prêts par exemple à pousser de faux cris d’alarme pour profiter celle d’un repas.
Les échanges de services existent également chez les singes : viande contre épouillage et/ou alliance par exemple. Les machinations politiques, chez eux comme chez nous, tendent à l’acquisition du pouvoir et des ressources, un sujet que Franz de Waal a étudié avec une grande maîtrise dans La politique du chimpanzé. On peut même dire en ce sens que les chimpanzés,mâles et femelles, ont une “carrière politique”. L’intérêt de passer sa vie à grimper dans la hiérarchie de la dominance étant un bénéfice reproductif.
Chez les dauphins, la coopération peut parfois franchir la barrière de l’espèce. C’est notamment le cas en ce qui concerne la pêche, un phénomène que François-Xavier Pelletier a étudié dans son documentaire les dauphins Cueilleurs de Vie et que Pline le Jeune rapportait déjà dans son Histoire Naturelle.
7. Amateurs de culture
“Les traditions culturelles sont les comportements appris des autres et par la famille, transmis à travers les générations par la répétition et non par la génétique.” dauphins et grands singes se transmettent notamment l’utilisation d’outils.
Les grands singes utilisent les baguettes (pour la pêche à la termite), les éponges (pour récupérer l’eau dans les cavité) et les marteaux de bois ou de pierre pour casser les noix et d’autres aliments, et se transmettent cette utilisation de génération en génération.
L’utilisation d’outils chez les dauphins est moins connue. L’utilisation de l’éponge posée sur le rostre en constitue néanmoins un exemple, qui lui aussi se transmet entre les individus. La transmission de techniques de chasse est quant à elle mieux documentée. L’une des plus impressionnante concerne les orques nomades, qui encouragent leur petits à suivre leur exemple en les poussant et en les orientant vers la plage où se trouvent les phoques qu’ils chassent.
Le meilleur argument d’une véritable culture provient de l’étude des dialectes des orques et des sifflements signatures des dauphins qui s’apparentent à nos noms, prénoms et nationalité. Il faut enfin remarquer que des “aires culturelles” différentes existent, chez les dauphins ou les orques et chez les chimpanzés. Un constat qui pose autant de question aujourd’hui encore sujettes à débat.
Ce qui est certain, en définitive, c’est que les cétacés et les grands singes sont des êtres de culture. Tout comme nous.
8. Aux racines de l’intelligence humaine
Les lignées entre grands singes, dauphins et hommes s’éloignent. On doit cependant remarquer leur convergence qui s’exprimer par des adaptations parallèles traduites par des succès évolutifs. Ce sont sans doute des facteurs évolutifs communs qui ont amené nos ressemblances en termes de capacités intellectuelles.
Les scientifiques insistent souvent sur l’importance du rôle joué par la main pour expliquer le développement fulgurant de l’intelligence humaine, qui s’est effectué à un rythme extrêmement rapide. les dauphins n’ont pas connu une telle explosion. Mais d’autres facteurs permettent de voir les convergences entre nos espèces : nous vivons dans des groupes sociaux souples et changeants, nous avons un régime alimentaire fait d’aliments dispersés, nous formons de solides coalitions… Autant de faits et de comportements pour lesquels un gros cerveau peut s’avérer utile.
“Ces fascinantes convergences illustrent bien que la sélection naturelle, agissant dans un monde fini, a produit un nombre fini de formes potentielles.” Autrement dit, l’encéphalisation et l’intelligence sont une forme de réponse particulière dans un milieu donné. L’intelligence des dauphins n’a rien de plus surprenant que… notre intelligence par exemple !
Conclusion : De belles intelligences qu’il est terrible de perdre
En Chine, dans le fleuve Yangtsé, l’un des cours d’eau les plus pollué au monde, le dernier dauphin de Baiji a disparu… Il s’agit de la première extinction de cétacé due à l’activité humaine. Et, malheureusement, probablement pas la dernière.
Face à des intérêts économiques trop puissants, il est difficile de faire entendre la cause des grands singes et des dauphins. Et encore, ces derniers bénéficient d’une “image glamour”, ils “ont la côte”. Les autres espèces intéressent beaucoup moins. Et pourtant, en les protégeant eux de la pollution, de la surpêche, de la déforestation, des exploitations minières, ce sont toutes les autres espèces avec lesquelles ils cohabitent qu’on protège.
Le problème avec l’habitat des grands singes est qu’il se situe souvent dans des zones de guerres, difficilement accessibles et où il paraît vain de vouloir les protéger. Ils se font massacrer pour leur viande, de même que les dauphins, ou les baleines, au Japon, aux îles Féroé, en Islande ou en Norvège.
La surpêche représente une des principales menaces contre les dauphins : elle épuise les ressources et se trouve à l’origine de nombreuses prises accidentelles. Sans compter la pollution qui fait que pratiquement tout ce qui vient de la mer présente des taux de métaux lourds supérieurs à la moyenne.
Les touristes et l’organisation des nages avec les dauphins représentent également une menace pour les groupes de dauphins sauvages, qui se voient perturbés et harcelés par des hordes de touristes.
La captivité, enfin, pose un problème éthique. Les auteurs s’interrogent : “les dauphins nous sont proches de tellement de manières. Ils ont des sociétés complexes, forment des relations durables, ressentent la douleur, sont intelligents et peuvent résoudre des problèmes. Et ils vivent librement dans un environnement où ils peuvent couvrir de grandes distances et communiquer entre eux. Ne devons-nous pas accorder à ces Mammifères au gros cerveau et sensibles les mêmes droits fondamentaux de liberté que nous accordons aux hommes ?” Une question qui se pose aussi pour les grands singes, dont le premier droit devrait être celui d’avoir un environnement.
Face à tant de problèmes, les solutions semblent difficiles à trouver. Elles passent par des accords internationaux et la mise en œuvre d’efforts : pour faire appliquer les règlements de pêche, sensibiliser le public, augmenter les efforts de recherche, modifier les équipements de pêche, financer internationalement des programmes pour la préservation des habitats de ces espèces sauvages.
Le livre sur Amazon : Ces belles intelligences : grands singes et dauphins
Bonjour Pierre,
je vous adresse mes bons voeux pour cette année naissante. Que 2010 soit un début de grande prospérité pour vous et pour la prise de conscience des hommes pour le respect de la Vie sous toutes ses formes et pour notre Planète.
Merci encore pour vos informations très intéressantes, instructives, pous vos belles photos et pour le temps que vous donnez à votre passion.
Bonne année, fraternellement,
Colette Brillant.
[…] développés. Ces similitudes pourraient expliquer pourquoi les cétacés, les humains, les grands singes et les éléphants ont de si gros cerveaux et des processus cognitifs aussi […]
Merci pour ces supers divers articles au sujet des dauphins …Je les lis avec beaucoup d’intérêt , j’apprends ,par ailleurs ,énormément de choses grâce cette documentation informative et intéressante ,moi ,qui aime tant ce mammifère depuis l’enfance (sans doute parce que je suis une nageuse passionnée